En général, les jeunes évoluent dans différents environnements qui ont une influence sur leur santé et leur bien-être. Les entretiens avec les experts ont montré que ces environnements divergent sensiblement. Par exemple l’école et le travail jeunesse extrascolaire: le concours (ou la participation) des jeunes est souvent bien établi dans le travail jeunessse, plus qu’à l’école. Il existe ici de nombreuses offres, par exemple dans la prévention de la toxicomanie ou la promotion de la santé, facilement accessibles aux jeunes. Les experts parlent dans ce contexte d’offres « à bas seuil ». Les jeunes peuvent souvent déterminer comment sont conçues les offres et ce qu’ils souhaitent utiliser. Cela présente deux avantages : premièrement, les offres répondent beaucoup mieux aux besoins des jeunes lorsque ceux-ci ont participé à leur conception. Deuxièmement, il est important, notamment pour les jeunes en situation difficile, de découvrir qu’ils peuvent eux-mêmes agir et être efficaces. La situation est alors plus facile à supporter et peut être gérée de manière plus positive.

C’est fondamentalement le cas aussi pour l’école. Ici aussi, on s’efforce de mettre en place des mesures qui servent le bien-être – par exemple un bon climat de classe – et la santé des élèves et des enseignants. Toutefois, les écoles ont un programme plus ou moins rigide. Les offres supplémentaires doivent s’inscrire dans ce cadre. Comment peut-on donner aux élèves une certaine influence sur la conception des ces offres lorsque le cadre est aussi rigide ? C’est compliqué et fait l’objet de discussions intenses entre experts. De la même manière, ils examinent dans le domaine de l’aide à l’enfance, à la jeunesse et aux familles la manière de garantir la sécurité émotionnelle et de promouvoir la résilience, éléments importants du bien-être. Les discours dans le champ du travail sont particulièrement influencés par le stress croissant et les troubles causés par le travail, comme le montre ce chapitre.