Quand on ne peut pas sortir de chez soi, la solitude n’est pas bien loin. C’est également ce qu’ont ressenti beaucoup de jeunes, livrés aux événements. La pandémie de Covid-19 a entraîné et entraîne toujours une grande incertitude : beaucoup de jeunes se sont sentis livrés aux événements. Quelle est la prochaine étape ? Que se passera-t-il ensuite ? C’est notamment le cas des jeunes qui envisagent de faire quelque chose de nouveau : un changement d’établissement scolaire, le passage à l’université ou à la vie professionnelle, une année à l’étranger. Qu’en adviendra-t-il ?

Les jeunes en fin de scolarité ont craint d’être toujours considérés comme la promotion qui, en raison de la pandémie, aura passé ses examens plus facilement que les autres. Et pourtant, la situation a été très complexe, notamment pour ces jeunes : l’équipement technique nécessaire à l’apprentissage numérique n’a pas toujours été optimal. Il n’y avait pas toujours de véritable enseignement – les élèves se sont vu attribuer des exercices qu’ils devaient faire eux-mêmes. Les séjours à l’étranger ont été supprimés. Et nombreux sont ceux qui ont craint que la pandémie soit suivie d’une crise économique, liée elle-même à un chômage élevé des jeunes. Cela et la crainte d’être dans une mauvaise situation financière à l’avenir a des impacts négatifs sur leur bien-être.

Pendant le confinement, les jeunes ont souvent passé beaucoup de temps chez eux avec la famille – et trouvé là le plus souvent une bonne compensation : ils ont eu l’impression de trouver un certain calme. Les discussions avec les parents et les frères et sœurs les ont aidés à gérer la nouvelle situation, de sorte que la période de pandémie s’est soldée également pour eux par des effets positifs. Nous décrivons dans le présent chapitre les incertitudes, les craintes, mais aussi les aspects positifs vécus pendant la pandémie.